Puget- Ville



Village de 3900 habitants, Puget-Ville s’étend dans une plaine fertile.
Ses ressources sont essentiellement agricoles.
Entouré de collines aux senteurs balsamiques,
éclaboussées de soleil où l’on trouve des havres de fraîcheur et de repos :
Sainte Philomène, les berges du Grand Vallat ou celles du Réal Martin
propices aux promenades, Puget-Ville sans se fermer à la modernité
a su préserver son cadre typique de l’arrière pays varois et sauver son âme.


Aquarelle Jean Bernard Bouery




Commençons notre ballade .....!




La tour Saint Sidouin
Cette tour est le clocher de l'ancienne église du village détruite en 1874.
Mentionnée au Moyen-Age (1060), la chapelle Saint Sidoine,
patron du hameau des Crottes
(du provençal "Lei Crotos" ce qui signifie "Les Caves"),
fut construite sur des terres appartenant à des Dominicains.
En 1644 elle fut agrandie.
En 1711 elle fut érigée en paroisse.
Cependant éloignée du village, elle fut souvent sujette au pillage.
Peu à peu abandonnée elle fut détruite en 1874.
Seul subsiste son clocher construit en 1763.




  




Le centre de Puget-Ville qui s’appelait le Bourg des Crotes
constitue le centre de notre village actuel.
Il avait pour patron Saint-Sidoine, nom qui a été donné à l’église. 
Elle se dressait alors dans le cimetière (voir première photo)
Ce n’est qu’en 1627 que cette dernière devient l’église paroissiale.
Celle-ci se situant à la campagne, Monseigneur l’Intendant de la Province demande
alors qu’on la transfère à sa place actuelle.










Cette fontaine a été édifiée en 1822. C'est un bassin circulaire au centre duquel est érigée une colonne ornée de divers motifs et surmontée d’une réplique de la «Diane de Gabies», statue romaine de l’époque de l’empereur Tibère (14 – 37 environ après J.C.) découverte en 1792 à Gabies (Italie) et faisant partie des collections du musée du Louvre.




 




Le fronton de l’église
on peut observer sur le front de l' église la mention « liberté, égalité, fraternité »
Rappelez-vous c'est en 1905, que le député Aristide Briand fait voter une loi concernant la séparation de l’église et de l’Etat. Elle proclame la liberté de conscience et garantit le libre exercice des cultes.
L’Etat manifeste ainsi sa volonté de neutralité religieuse mais ne s’exonère pas de ses responsabilités. Pour l’église, les ministres du culte ont plus d’indépendance…et l’entretien coûteux des édifices religieux revient à l’Etat. C'est pourqoi on voit cette inscription sur le fronton  de certaines eglises à Salernes, Tourtour ou encore à Aups…


 













 
 
 



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