Au milieu des collines de l'arrière-pays, Rocbaron est un petit village entouré de forêts de pins, de chênes verts et de châtaigniers. Une atmosphère tranquille se dégage de dce village offrant de merveilleuses promenades .

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L'église de Rocbaron présente une architecture sobre, caractéristique du XVIIIe siècle. L'année 1735, inscrite au dessus de sa porte, renvoie probablement à sa date de construction. Le village de Rocbaron s'est donc doté d'une église assez tardivement. Cela suppose que la population devait jusqu'alors se contenter d'un édifice plus petit, telle la chapelle Saint-Sauveur au pied du château, ou encore parcourir les quelques kilomètres qui séparaient Rocbaron de la paroisse de Forcalqueiret.

Histoire de l'eau à Rocbaron :
Comme presque partout en Provence, la problématique de l'eau est omniprésente et a de tout temps préoccupé les habitants des villages. À Rocbaron, des documents datant de l'Ancien Régime signalent la présence d'aménagements liés à une gestion rationnelle de cette ressource. Certains sont réservés à l'alimentation en eau de la population, d'autres au lavage du linge ou à l'abreuvement des troupeaux.
Sur la place de l'église, la fontaine monumentale était jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle munie d'une pompe à bras et prolongée par un lavoir. Ce dernier permettait à plusieurs femmes de laver ensemble le linge sur ses pierres plates inclinées. Sa suppression a largement modifié la physionomie de la place.

La fontaine de Rico doit son appellation au surnom d'un de ses anciens propriétaires.  Alors que la fontaine du village sert à laver le « petit linge », celle-ci est utilisée pour la grosse lessive : draps, linge de toilette, linge de maison. Etant éloignée du bourg, les femmes portent leur linge et leur repas dans des paniers ou des brouettes. Sous l'immense platane, tout le monde se retrouve pour partager le repas et un grand moment de sociabilité. L'espace libre autour de la fontaine permet de laisser sécher le linge sur l'herbe. Par ailleurs, elle apporte de l'eau en continu alors que la fontaine du village ne coule que neuf à dix mois dans l'année.

La présence de cinq puits et leur proximité mérite une attention particulière. Prétendus « romains » par la tradition orale, ils seraient en fait contemporains du développement du village. Leur nombre s'expliquerait par la nécessité de domestiquer une eau qui se fait rare. Ainsi, la moindre goutte devait être recueillie par la population.
À cet endroit, se trouvaient sans doute de petites nappes superficielles, recueillant les eaux de ruissellement de la colline Saint-Sauveur. Pour capter et drainer cette eau, une galerie bâtie a été construite en sous-sol et mène à chacun des puits.

 

 



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